La suppléante d’Etienne Mourrut agressée
Suite à l’agression d’Eline Enriquez-Bouzanquet je tiens à exprimer mon indignation pour cet acte politique scandaleux et témoigner tout mon soutien et ma solidarité à la candidate.
Par cet évènement la campagne des législatives a pris un tour nouveau. Bien sûr il ne s’agit pas de surinterpréter l’acte d’un détraqué ou de généraliser à une formation politique un comportement déviant isolé.
Néanmoins deux remarques :
- les propos rapportés de l’individu témoignent de liens explicites avec la campagne de M. Collard;
- la violence politique accompagne le FN. Son discours n’en appelle pas directement à la haine (comme le rappelle innocemment Gilbert Collard) mais à des pulsions simples, aux «passions tristes» que sont la peur de l’autre, les solidarités tribales, l’anti-intellectualisme, la nostalgie de la pureté perdue… Cette pensée réactionnaire libère des énergies anti-démocratiques.
Je ne tiens pas le FN pour directement responsable de cet acte particulier mais bien d’un climat général de rancoeur et d’intolérance qui l’a autorisé.