PV du conseil municipal du 5 décembre 2013

Ci-joint le CR du dernier conseil municipal. J’étais absent et je le regrette mais le maire s’obstine, dans un esprit viscéralement anti-démocratique, à ne pas divulguer les dates des conseils plus de 5 jours avant leur convocation – en espérant bien sûr avoir le moins d’élus d’opposition présents. Rappelons au passage que le président de la CCTC donne le calendrier des conseils communautaires pour les 6 mois à venir.

Cliquer ici : CM 05-12-2013 Procès verbal (1)

Quelques remarques rapides :

Affaire n°3 : le maire prétend que le retour dans le giron communal du service d’urbanisme est sans conséquence budgétaire. Autrement dit, un seul service ou trois services différents avec des locaux distincts c’est la même chose. C’est l’idée même de mutualisation qui semble échapper à notre maire.

Il ne répond pas par ailleurs à la remarque d’un conseiller sur la loi qui prévoit d’instituer le PLU intercommunal. Or ces dispositions bientôt effectives contraindront à revenir à la situation précédente d’un service intercommunal. Beaucoup d’argent public gaspillé

Affaire n°4 : où l’on note par exemple que la St Louis coûte 90 000 euros à la commune, depuis que son organisation a été municipalisée. Sous le précédent mandat la subvention municipale était de 12 000 euros, et l’association Les Médiévales se débrouillait pour boucler le budget. Et les Fêtes n’étaient pas de moins bonne qualité.

Affaires n°14 et suivantes : sur le cinéma M. Pagnol, le débat est édifiant. La mairie vient d’embaucher trois personnes (cf ML 17-01-2014) et contracte avec une société privée pour la programmation mais le maire ne comprend pas que cela va coûter plus cher qu’une équipe de bénévoles. C’est une gestion d’un amateurisme consternant qui coûtera cher aux contribuables.

Décisions prises par délégation de pouvoir : la réhabilitation de la salle Jeanne Demessieux aura coûté plus de 300 000 euros sans qu’il n’en ait jamais été discuté ni qu’aucune décision n’ait été prise en conseil municipal. De plus il suffit d’un coup d’oeil pour constater que l’âge de la charpente (près de 30 ans) ne lui laissera pas de longues années à vivre. Encore un choix aberrant alors que la CCTC se proposait de faire ici un investissement majeur dans le domaine culturel et associatif.

 

 

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