L’obsolescence, moteur de la surconsommation

Après avoir étudié (en 2010) l’obsolescence programmée, c’est-à-dire la limitation délibérée de la durée de vie d’un appareil par l’insertion d’un composant fragile ou volontairement conçu pour ne pas durer, les Amis de la Terre publie un rapport sur l’obsolescence commerciale : toutes les stratégies qui contraignent les consommateurs à remplacer prématurément un appareil électronique « high-tech ».

  • Le manque d’information sur les usages ou les possibilités de réparation
  • Le coût prohibitif des pièces détachées ou des batteries
  • La conception « en bloc » du produit : pièces non détachables, serties ou collées
  • Les contrats d’abonnement liés au produit (pour les téléphones)
  • L’absence de standard par exemple pour les chargeurs de batteries

Ces pratiques et bien d’autres, contrevenant pour certaines à des règlementations en vigueur, ont d’importantes conséquences sur l’environnement qu’il s’agisse de la gestion des ressources ou de celle des déchets. A titre d’exemple, le rapport avance que cent mille tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) seraient la conséquence d’une absence de chargeur universel.

Et des conséquences dommageables sur le pouvoir d’achat des particuliers qui consacrent une part toujours plus importante de leur budget à ce secteur.

Le groupe parlementaire EELV prépare un projet de loi sur ce sujet, qui devrait explorer quelques pistes : imposer des garanties beaucoup plus longues (10 ans au lieu de 2), développer les filières de réparation et de réemploi, le recyclage des composants, limiter la publicité.

Consulter le rapport des Amis de la Terre : rapport_obsolescence_des_produits_high-tech

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