Pour sortir quelques instants de la médiocrité des faux-débats autour du coût du cinéma Marcel Pagnol il est bon d’entendre rappeler que le développement des territoires ne passe pas seulement par la tire-lire touristique mais aussi par la qualité de vie, l’intelligence collective, l’éducation des générations qui viennent. Il est quand même étrange qu’un adorateur béat de feu Georges Frêche, qui avait promu « Montpellier la surdouée » et son bouillonnement artistique soit aveugle et sourd à ce point sur la richesse et l’activité qu’entraîne une politique culturelle ambitieuse.

« La culture, c’est une émotion, un partage (…) mais c’est également des emplois que nous pouvons créer et une industrie qui peut demain (figurer) parmi celles qui donnera à notre pays un temps d’avance », a déclaré François Hollande en visite à Arles vendredi 27 juillet.

Ces propos font écho à une importante déclaration de l’ensemble des associations d’élus locaux quelques jours auparavant, qui «  ont insisté sur l’importance du rôle de la culture, qui plus est dans un contexte économique et social difficile, en tant que vecteur de solidarité et de dialogue entre les peuples européens, mais aussi source de retombées économiques et facteur d’attractivité pour les territoires. » 

(Communiqué  du 19 juillet 2013 de la MEPLF, Maison européenne des pouvoirs locaux français : Association des maires de France, Assemblée des départements de France, Association des maires de grandes villes de France, Fédération des villes moyennes et Association des petites villes de France)