Prendre des mesures contre la pollution de l’air
Le 15 octobre, l’Agence européenne de l’Environnement (AEE) a publié la nouvelle édition de son analyse annuelle de la qualité de l’air européen. Et les résultats sont plus mauvais que la version précédente. 17 Etats membres, dont la France, sont actuellement poursuivis par la Commission devant la cour de justice de l’UE (CJUE) pour non respect des valeurs limites applicables aux seuils de particules fines depuis 2005.
Deux jours plus tard, le 17 octobre, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) annonce le classement dans la catégorie « cancérigène certain » de la pollution atmosphérique. Le gazole et les particules fines avaient déjà été classés dans la catégorie « cancérigène certain » en juin 2012.
Ces données doivent interroger les élus locaux. La pollution, comme le cancer, ce n’est pas seulement pour les autres. Et il n’a pas été évoqué ici les nombreuses autres affections respiratoires ou cardiaques. Si les niveaux d’alertes ne sont pas les mêmes toutes nos villes petites ou grandes sont touchées. La circulation l’été à Aigues-Mortes ou au Grau-du-Roi atteint des seuils supérieurs à celles de certaines villes. L’air y est par moment irrespirable et toxique.
Des mesures doivent être prises. Il n’en va pas simplement de la qualité de la vie et de l’environnement urbain, ou de l’avenir de la planète comme dirait certains. Il s’agit de nos vies et de notre santé. La voiture doit céder la place aux vélos, aux piétons, aux transports en commun ou doux. D’autres politiques locales sont possibles.