Participer or not participer?

La récente réunion publique à la mairie sur le sens de circulation de la rue de la Fraternité a livré plusieurs enseignements : 1. une véritable envie des habitants de donner leur avis, de participer à la décision; 2. que la décision était déjà prise avant la réunion; et 3., accessoirement, que lorsque deux mauvaises solutions se présentent, c’est une mauvaise solution qui est choisie.

Sur les deux premiers points une récente enquête confirme la perception contradictoire des citoyens :

– un étonnant succès des modalités de participation : 3 personnes sur 4 considèrent que les élus doivent consulter les administrés avant de prendre des décisions importantes, par exemple sur le montant des impôts, sur les  investissements, le budget. Plus de 8 personnes sur 10 souhaitent que la commune mette en place un budget participatif, c’est-à-dire demande à ses administrés d’exprimer leurs souhaits et préférences.

– un franc scepticisme sur la sincérité de la démarche : 2 citoyens sur 3 estime que ces démarches ont pour but de leur faire croire qu’on les écoute tout en décidant sans eux.

Il est temps de redonner, non pas confiance, mais un réel pouvoir aux citoyens. Depuis des années à Aigues-Mortes, même le conseil municipal est un organe fantoche, une chambre d’enregistrement. Tout ne s’est décidé que dans le silence feutré du premier étage, entre le cabinet du maire et le bureau du directeur des services. Il va falloir que cela change.

Suivre le lien pour voir l’enquête Res Publica – Harris Interactive

 

 

 

 

Remonter

UA-28540616-1