Beaucoup d’agitation autour d’une subvention accordée par Gilbert Collard sur sa réserve parlementaire. Il aurait versé 40 000 euros à une association présidée par un proche, supposé candidat FN à Vauvert, provoquant un communiqué vengeur de Katy Guyot. Sauf que, d’après Collard, le bonhomme n’est plus président de l’association et qu’il n’est pas encore décidé à être candidat.

Moi-même ici en stigmatisant une subvention de 15 000 euros dédiée à la rénovation des tennis de St Laurent d’Aigouze suis peut-être allé un peu vite en besogne. Gilbert Collard prétend qu’il n’a fait ici que respecter la promesse de son prédécesseur Etienne Mourrut.

Il va falloir, en ces temps de fortes turbulences sur le personnel politique, être excessivement prudent et sur ce que l’on fait, et sur ce que l’on dit ou écrit. Comme en tous temps d’ailleurs. Les anathèmes que nous lançons risquent fort de retomber sur nos têtes. Le taux de confiance dans la parole politique est tombé en-dessous de 5%. Accusateur ou accusé, plus personne ne croit personne.

Il reste que la gestion discrétionnaire, et nécessairement clientéliste, de sommes importantes par les députés et sénateurs est une anomalie source de malentendus ou de dérives potentielles. Parce que les accusations de K.Guyot, même si elles avaient été justifiées, s’appliqueraient à des actes tout à fait légaux.