Enquête Ipsos :

• « la plupart » des hommes et des femmes politiques « sont corrompus » (62 %)
• « on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre » (87%)
• il y a « trop d’étrangers en France » (70%)
• les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes » (72%)
• l’islam est « intolérant » et n’est pas compatible avec les valeurs républicaines (74%)

La société française n’a jamais été aussi crispée et angoissée que lors des grandes poussées populistes de son histoire – l’histoire n’est pas écrite mais nous sommes prévenus. A Aigues-Mortes plus qu’ailleurs, non?

« Les ingrédients du populisme sont là et dépassent les rangs des électeurs de Marine Le Pen. C’est une rude réalité avec laquelle doivent se colleter les partis républicains, de droite comme de gauche », dit l’historien Michel Winock, spécialiste de l’histoire politique et idéologique de la France contemporaine, en comparant la situation actuelle à celle des années 30. « Mais -dit-il aussi-  l’histoire est imprévisible : on ne peut inférer du passé les lendemains qui nous attendent. »

Voilà ce qui nous incombe : redonner à chacun confiance dans sa propre histoire, ses institutions, dans la sincérité de l’action, dans un avenir partagé. C’est cela qui doit guider un engagement local. Mais faisons vite.

suivre le lien : « France 2013 : les nouvelles fractures » – Enquête Ipsos – Cevipof – Fondation Jean-Jaurès