Cumul des mandats : le PS de renoncement en renoncement

«Le non-cumul ne pourra s’appliquer d’ici les municipales » selon Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Les trois quarts des parlementaires français ont plus d’un mandat, contre 24 % en Allemagne, par exemple. Et sur cette question, les socialistes au pouvoir vont de renoncement en renoncement.

Une règle de strict non-cumul avait été voté par le PS pour application à ses propres élus en 2010. Pschitt! Un délai fut accordé par Martien Aubry jusqu’en 2012. Plof! Puis François Hollande et le gouvernement l’ont promis : « La fin du cumul de mandats pour les parlementaires sera applicable en 2014 » (Jean-Marc Ayrault lors de son discours de politique générale, le 3 juillet 2012). Puis la commission Jospin en a redemandé l’application «dès les prochaines élections locales ». En vain. Toujours en vain. Claude Bartolone parle aujourd’hui de 2017, avec l’accord tacite de François Hollande. Les français (71% d’entre eux sont favorables à cette mesure) se demandent parfois quelles sont les limites de la lâcheté politique.

Voilà en tout cas un grave désaccord supplémentaire avec les partenaires écologistes de la majorité.

 

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