Conseil Municipal du 16 mai – Procès-verbal

Voici le procès-verbal du conseil municipal du 16 mai :

CM 16 MAI 2013 – PV

Quelques moments importants :

Affaire 01 – PPRI

On trouve la phrase suivante dans l’avis de la commune proposé au vote :

« Cette proposition répond aux préconisations du SCOT qui précisent que les documents d’urbanisme devront, par un zonage spécifique, permettre aux sites d’exploitation d’envergure tels que les Salins ou Listel, d’adapter leurs installations aux besoins de leur développement. L’activité agricole qui constitue le fondement de l’environnement et des paysages actuels de la Camargue doit pouvoir développer d’autres secteurs d’activités et d’autres filières économiques liées à l’accueil touristique, aux équipements de soins, à la restauration et à l’hébergement strictement nécessaire aux besoins et à la nature du séjour sur le site. »

Ainsi, dans l’esprit du maire, le développement des Salins et de Listel suppose de pouvoir en faire des hôtels ou des thalassos – autrement dit il entérine la fin de l’activité viticole et salicole au profit d’un tourisme généralisé.

Affaire 05 – Subventions aux associations

A noter la baisse des subventions accordées aux associations depuis le début du mandat. J’ai dit : « En 2008, le total était de 54 325 €. En 2013 on note 49 916 € », chiffres contestés par Mme Pougenc mais que je confirme.

Affaire 11 – Effets stars

La discussion s’engage sur l’avenir du cinéma M. Pagnol et « Cédric Bonato rappelle pour le public présent ce soir que la Mairie dépense 80 000 € par an pour le cinéma ce qui correspond au budget total de la Culture.  »  

Il faut s’arrêter sur cet incroyable aveu : le budget total de la Culture à Aigues-Mortes s’élève à la somme dérisoire de 80 000 €! Rappelons à titre de comparaison que les communes comparables dépensent en moyenne de 8 à 10% de leur budget sur ce poste, ce qui équivaudrait pour nous à 1 million d’euros.

 

Après une mise en cause personnelle de M. Labarussias le maire ne m’a pas autorisé à répondre. Et quelques instants plus tard il me refuse à nouveau la parole sur la question suivante (Affaire 12) pour laquelle je ne m’étais pas encore exprimé. Ulcéré par cet acte de censure, j’ai fait remarquer que bien qu’élu moi aussi je n’avais pas droit à la parole et qu’il était donc inutile que je siège dans cette instance. Et j’ai quitté la salle.

Cet épisode est sobrement rapporté :

« Départ de Didier Caire
Il est 20 h 30″

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