Bulletin d’information municipale de St Laurent d’Aigouze – Février 2012

Il s’est étoffé : 40 pages. Mais sur papier épais et glacé non recyclé. Le nom : Réussir magazine, pas très heureux. Le maire présent sur 16 (seize) photographies, c’est beaucoup.

Urbanisation (p.8) : plutôt que d’informer vraiment sur l’élaboration des règlementations en cours et les moyens d’y participer on trouve un ton un peu menaçant, parlant de contraintes, de dérives, d’entorses, et finalement d’éventuels recours au tribunal administratif contre des concitoyens. Illustré d’une photo couleurs presque pleine page de cabanons inconnus sous nos latitudes.

Jardiner (p.9) : excellente initiative d’envisager la création d’un jardin partagé. On regrette l’aspect laconique de l’article et l’éviction a priori de la possibilité de partager un repas sur place : la convivialité, la socialisation sont des composantes essentielles de ce type de projet.

Plusieurs pages (pp.14-15-16-20-21-22-23) sur les cérémonies, les vœux, commémorations et médailles, les élections du CMEJ, le salon des maires, etc., au détriment d’articles de fond.

La bibliothèque (p.24) : 70 m2, c’est-à-dire qui n’est pas aux normes. Rappelons-les : 7 m2 pour 100 habitants (soit 231 m2 pour St Laurent) et 2€ par habitant de crédit d’acquisition d’ouvrages. Là aussi on en est loin (moins d’1€).

 

Distribution de composteurs (p.25), c’est bien, mais il faut se dépêcher, il n’en a été prévu qu’une poignée.

Transfert des effluents (p.25) : on verra si « Ça avance ! ». J’ai écrit aux administrations concernées pour alerter sur les risques que comporte ce dossier au regard de l’environnement. (voir dans ce blog)

Saluons encore et encore l’initiative de l’Eglise Réformée (p.33) qui a organisé la commémoration du tricentenaire de la naissance de Marie Durand quand la municipalité d’Aigues-Mortes était aux abonnés absents. Affluence rare au cinéma M. Pagnol pour la projection du film de JL Lorenzi « Les Prisonnières », et surtout beaucoup d’émotion de par le film et les témoignages qui l’ont accompagné. Il faudrait vraiment qu’un jour ce haut lieu du protestantisme qu’est la tour de Constance, et ce symbole majeur de la résistance à l’oppression, du courage et de la liberté de penser, prenne la place qui est la sienne dans l’histoire de notre cité. Pour les valeurs qui doivent aujourd’hui nous guider c’est bien sûr la première.

Les délibérations du conseil municipal (p.38) sont reléguées en dernière page. On y trouve par exemple le texte d’une motion votée par le conseil contre la libéralisation des droits à plantation de vignes. Cela aurait peut-être mérité une page d’explication, non ?

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