Agir en urgence pour respirer un air plus sain
Notre air est pollué. « Près d’un tiers des citadins européens sont exposés à des concentrations excessives de particules en suspension dans l’air, qui figurent parmi les polluants atmosphériques les plus nocifs pour la santé humaine » selon le dernier rapport de l’Agence européenne de l’énergie (AEE). Du fait de son inertie, la France est sous la menace d’une sanction de la part de la commission européenne qui invite « à remédier de toute urgence à une situation persistante qui tue chaque année plus de citoyens que les accidents de la route ».
Responsable n°1, toujours elle, la voiture. Et le chauffage domestique. Un plan d’urgence de 38 mesures vient d’être présenté par la ministre de l’Ecologie. Un plan hélas bien timide qui repousse aux calendes grecques toute mesure attendue sur la fiscalité du diésel, la circulation des poids lourds, et autres. Reste un catalogue convenu de mesures déjà connues. Pour ce qui concerne une ville comme Aigues-Mortes on retiendra quelques pistes :
- développer le covoiturage
- faire une offre de transports en commun
- établir un plan de déplacement d’administration (PDA)
- gratuité du stationnement pour les véhicules électriques
- mise en place de pédibus et vélobus pour les trajets domicile-école
- développer les réseaux de pistes cyclables
- informer et sensibiliser la population
Ce qui est le plus important c’est d’avoir une approche globale de cette question, de se doter d’instruments de mesures et de fixer des objectifs évaluables à un plan d’actions concerté. Il y a grande urgence, rappelons-le. C’est un enjeu de santé publique.